Реферат: John Maynard Keynes

Le  plan.

I.Introduction.

1.Les sociétés modernes, les différences avec lemonde d’hier.

2.Les courants les plus marquants de l’économie du XYI-XIXsiècles.

3.Le rôle des grands économistes dans ledéveloppement de l’économie.

II.John-Maynard Keynes.

1.Biographie.

2.Les oeuvres principales.

3.Les approches principales de Keynes,la critique des classiques.

a).l’approche macro-économique.

b).la vision du rôle de l’Etat

c).la place de l’ emploi du revenu et du niveau d’activité dansl’économie de l’Etat.

d).la critique de la loi de Say.

e).le remède pour lutter contre le chômage.

f).la place de la monnaie dans l’économie de l’Etatl’efficacité marginale du capital.

g).l’approche en termes de flux.

4.La politique économique en économie ouverte.

a).la valeur de la monnaie nationale.

b).la politique de relance.

c).les enseignements de Keynes et la crise actuelle.

III.L héritage de Keynes dans la pensée économiquecontemporaine.

1.Les keynésiens.

IY.Conclusion.

Y.Bibliographie.

YI.Suppléments.

                       I.Introduction.

 

1.Les sociétés modernes, les différences avec lemonde d’hier.

  Notre organisationéconomique n’est pas universelle. Et pourtant quelles que soient lesdifférences, il existe un certain nombre de fonctions, qui doiventtoujours être assurés. Toute société produit,répartit les biens dont elle dispose entre ses membres, et assureà ceux-ci un certain niveau de consommation (plus ou moinsélevé, plus ou moins également réparti entre lesindividu qui constituent la collectivité...).

  Au-delà de cesconvergences, les oppositions entre les différentessociétés sont nombreuses. Le monde économiqued’aujourd’hui diffère de celui d’hier, les technologies actuelles sontbeaucoup plus complexes, les serfs ont disparu, le niveau de consommationalimentaire a augmenté, l’instruction s’est developpée, lamonnaie est au coeur des échanges.[3,p14].

  Mais qu’est qui a forméle visage économique du monde d’aujourd’hui? Quelles sont les racines dela science économique et qui etaient ses fondateurs?

  Je voudrais analyser l’approchede John-Maynard Keynes qui a fondé le nouvel courant économique — le keynésianisme dont l’influence sur la pensée économiqueet sur les politiques économiques pratiquées apres la SecondeGuerre mondiale etait considérable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2.Les courants les plus marquants de l’économie du XYI-XIXsiècles.

L’essor économique qui progresse a partir du XYI-èmesciecle s’accompagne d’une reflexion sur les mecanismes de ce developpement.

-Le mercantilismeau XYI-ème siècle “fonde” l’économiepolitique. Pour les mercantilistes puissance des citoyens et puissance del’Etat sont liées. Le commere est la source essentielle de la fortune dela nation. La politique économique mercantiliste se fonde surl’intervention de l’Etat et sur la réglamentation.

-La physiocratieau XYIII-eme siècle élabore unedoctrine économique fondée sur l’idee d’un ordre naturel quirepose sur le principe de la propriété privéefoncière source de la richesse du monde: seule l’agriculture permet decréer des richesses.

-Au XYIII-XIX siècles, la France et la Grande Bretagnes’industrialisent, les économistes raisonnent a partir destransformations économiques et industrielles qu’ils observent. Ce sont lesclassiques. Pour eux les fondements de l’économielibérale resident: dans la présence d’un ordre naturel qui assurel’harmonie entre le intérêts particuliers etl’intérêt général, “la main invisible”. C’estgrâce au marché que s’établit l’équilibre entrel’offre et la demande, alors, l’Etat doit être ninimal, pour ne pas seconfondre dans les lois économiques naturelles.

-Les marxistesvoient dans la mise en place du capitalismelibéral le renforcement des inegalités sociales. Pour Marx, iln’existe pas de lois naturelles de l’économie. Sa méthode del’analyse est matérialisme dialectique. Au coeur du systèmecapitaliste se trouvent les rapports d’exploitation entre la bourgeoisie etprolétariat, l’extorsion du surtravail et de la plus value.

-En réaction contre les marxistes s’élabore l’analyse néo-classique  dont les représentants croient enéconomie de marché.Ils affirment la pensée classique: laréalisation de l’équilibre est automatique, l’équilibre sepropage sur chaque marché pour détérminer l’équilibregénéral. Alors, les néo-classiques fondent la micro-économie.

-L’approche de J.-M. Keynes s’oppose a la théorienéo-classique.[6,p63].

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 3.Le rôle des grandséconomistes dans le développement de l’économie.

 

   Si l’apprentissage del’économie ne se réduit a la connaissance des grands auteurs,celle-ci est indispensable a une véritable maîtrise desproblèmes économiques. La pratique des grands auteurs a d’abordun intérêt historique, dans la mesure ou elle permet de percevoirla facon dont se sont construites lrs sciences économiques mais surtoutelle rend plus rapide la compréhention du monde actuel. De nombreuxproblèmes ont été analysés, discutés, aucours des siècles et, de même qu’on n’aborde  plus aujourd’hui un problèmemathématique ou physique comme il y a un siècle, de même enéconomie, des problèmes ont été resolus, desconnaissances ont été acquises...et il est inutile de perdre sontemps a éssayer aujourd’hui de tout réinventer. Bien sur laconnaissance de la pensée des grands économistes permet de mieuxcomprendre des clivages, mais aussi les points communs entre les grandscourants de la pensée économique contaimporaine.Or, cetteconnaissance est éssentielle car bien souvent les hypotheses ou lesimplications théoriques des analyses n’apparaissent au lecteur que dansla mesure ou il connaît les théories économiquesdeveloppées par les pères fondateurs de l’économie.[3,p.308].

 

                     

                      

                  

                

                        II.John-Maynard Keynes.

 

1.Biographie.

 

  J.-M. Keynes est né en1883, l’année de la mort de Karl Marx. Il etait un fils d’unéconomiste John Neville Keynes (1852-1942) qui enseigna les “sciencesmorales” a Cambrige a l’époque ou l’économie politique leurétait encore rattachée, est l’auteur d’un ouvrage sur le domainede cette science qui fit autorité pendant plusieurs decennies. MaynardKeynes fut ainsi un pur produit de Cambrige, l’Universite alorsincontestablement la plus reputée outre manche, en raison de laprésence d’Alfred Marchall (1842-1924) qui a formé la plupart deséconomistes britanniques actifs depuis la fin du XIX-èmesiècle jusqu’aux environs de la Seconde Guerre mondiale, a commencer parKeynes lui-même. 

  Keynes etudia surtout lesmathématiques a l’Université et sa thèse fut consacréea la théorie des probabilités, mais il etait assistant deMarchall a l’époque ou il la rédigeait et il devint trèsvite l’un des membres les plus actifs de la profession des economistes de laGrande-Bretagne: éditeur de l’Economic Journal,secrétaire,puis le président de la Royal Economic Society. Auteur polifiqueil fut bientôt lui-même un maître entouré par sesdisciples au sein du Club d’économie politique de Cambrige qu’il avaitcrée. Pourtant l’enseignement et la recherche en économie ne suffisaitpas a remplir sa vie. Apres la Premiere Guerre mondiale, qu’il passa au servicedu Tresor britannique et tant que responsable des relations financièresavec les alliés, developpa une activité multiforme puisqu’il futa la fois financier (heureux en affaires), journaliste, militant politique (ausein du parti libé-ral), mécène et président duConseil des Arts en même temps qu’économiste. Il ne passait plusau Cambrige que deux jours par semaine et residait a Londres, dans le cartierde Bloomsbury, a coté de ses amis qui comptaient parmi les intellectuelsles plus en vue de sa génération. Il avait d’ailleursrenoncé a toucher le moindre revenu de son université.

  En 1937 les premierssymptômes de la maladie cardiaque qui devait l’emporter obligèrenta Keynes a réduire sensiblement ses activités. Cependentdès le début du deuxième conflit mondial, il se portaitvolontaire pour reprendre du service auprès de l’Administrationbritannique au sein de laquelle il fut chargé de deux dossierstrès importants: la négotiation des prêts américainsa  la Grande-Bretagne, pour financer soneffort de guerre, et mise sur pied d’un nouvel ordre monétaireinternational pour l’apres guerre. Dans le cadre de ces nouvelles fonctions, eten dépit d’une santé chancelante, il fut amené a se rendreplusieurs fois aux Etats-Unis, ou il fut, en particulier, l’une des principalesfigures de la conférence de Bretton Woods (julliet1944) qui donnanaissance au FMI et a la Banque mondiale. Lorsqu’il mourut prématurement,en 1946, il etait chargé d’honneur: membre du conseil de la Banqued’Angleterre, docteur honoris causa de plusieurs universités(dont la Sorbonne) et baron de Tilton depuis 1942, ce qui lui avait ouvert laporte de la Chambre de Lords.[1,pp58-59].

2.Les oeuvres principales.

   Les premiers livres de Keynes étaient les ouvragesplutôt dictéespar les circonstances “Monnaie et finances indiennes”(1913),porte la trace du passage de Keynes dans la haute fonction publique, entre lafin de ses etudes et le début de sa thèse, “Les conséquences economiquesde la Paix” (1919)temoignent de l’indignation de Keynes

devant las conditions imposées à l’Allemagne apres la Première Guerre mondiale(dans lesquelles il voyait les germes des conflits futurs); enfin “Lareforme monétaire” (1923)est le resultat direct des contributions de Keynes entant qu’éditeur des supplé-ments économiques de Manchester Guardian.

  En 1930 a paru le premiergrand livre de théorie économique, le “Traitéde la monnaie”.On y trouve toutce qu’on pouvait attendre, à cette époque d’un traitéexhautif, depuisles statistiques sur la masse monétaire et la vitesse de circulation jusqu’àune théorie monétaire du cycle économique. Ilcontient surtout un premier exposéde la fonction keynésienne de demande demonnaie,qui constitue, retrospéc-tivement son apport principal.  

  En 1936,enfin, paraît la “Théoriegenérale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie”, le livre qui vaasseoir durablement la gloire de Keynes. Pourquoi ce nouvel ouvrage moins de 6ans après le “Traité de la monnaie” dans lequel ilpensait déjàavoir apportéune contribution éclatante àla science économique? La réponse n’est pas àchercher ailleursque dans la crise éconiomique qui démarre en 1929 et qui na se plonger jusqu’àla guerre. Les theories du cycle comme celle du “Traité...”, qui s’intéressaitprincipalement aux variations des prix, perdaient toute patience dans lasituation des années 30, marquées par une quasi-constance des prix et l’enfoncement dans la depressionavec des niveaux de chômage jamais atteints auparavant. A situation inédite explication inédite. Le génie de Keynes asu plus tot que les autres, proposes une telle explication et l’imposeràla profession des économistes. Mais pour y parvrnir, il fallait rompre complétement avec lesmanières de raisonner anciennes, “s’affranchir des idées préconçues”. Keynes n’apas adaptéun modèle ancien, il a, ainsi qu’il l’écrit lui-même,revolutionnéla science économique.

  L’ensemble des traveaux deKeynes a profondement marquénon seuleument l’histoire de la pensée économique, maisaussi les politiques économiques effectivement adop-tées dans le monde en particulier après la Seconde Guerre mondiale.[1,pp59-61].

3.Les approches principales de Keynes, la critique des classiques.

L’analyse keynésienne constitue une critique sévèrede l’analyse neo-classique,sur les points essentiels, et semble apporter une triple rupture; ce n’est passeuleument le champs de l’économie qui se modifie: c’est aussi l’objet et lesinstruments d’analyse.

Il oppose sa théorie à celle des néo-classiques.

a).l’approche macro-économique.

-Macro économique, son analyse établit d’embléedes relationsentre les agrégats au niveau le plus global: le fonctionnement global d’ une économie ne peutêtre déduitdel’agrégation (c’est-à-dire de la somme )des comportements individuels il a sa logique propre. Aux decisionsindividuelles retenues par l’analyse traditionnelle, Keynes va substituer laprise en considération des comportements de groupes, de catégories globales.Depuis ledernier tiers du XIX-ème siècle, le marché, l’offre, la demande et le prix étaient devenus les préoccupationsprincipales des économistes: c’était bien le comportement de l’individu isolé, de l’homooeconomicus (consommateur individuel ou producteur individuel) qui étaitpriviligié, la demande globale, la demande globale (ou l’offre globale) quisemanifestaient sur le marchén’étaient que la somme des comportementsindividuels, letout apparaissait comme la somme des parties.

  Or l’univers de Keynes est, enpartie au moins, un univers de la totalité, se sont des quantités saisies au niveau le plusglobal qui sont prises en compte: le produit national, le revenu national,l’investissement, la consommation, la demande, non pas d’un individu mais d’unecollectivité: le comportementcollectif a une logique différente de celle de l’individu: ce qui est sage pour unindividu donnépeut être une folie pour une collectivité.

 C’est ce qu’il est convenud’appeler le “sophisme de composition” un individu donnépeut au cours d’un spéctacle, tenter d’améliorer sa vision enmontant sur une chaise; mais si tous les spéctateurs font de même,il n’en résultera aucune amélioration pourl’ensemble...Si tous les individus tentent d’accroître leur épargne en période de ladepression, il est possible que l’épargne globale soit en fin de compte réduite: ainsi on nepeut invoquer la sagesse du comportement particulier àl’appui de la gestion desaffaires de la collectivité. Le tout n’est pas (ou pas seuleument) la somme desparties.[6,p75].

b).la vision du rôle de l’Etat

 

L’analyse de Keynes intègre l’Etat , acteur essentiel,et préconise sonintervention pour pallier  les défaillanes de l’économie du marché.  [2,p.57 ].L’Etat ne doit plus se contenter du rôle de gendarme préconisépar les néo-classiques; ilpeut et doit agir, intervenir dans l’économie si l’initiative individuelle est défaillante.[6,p75]. Keynes,partant duconstat que la théorie des néo-classique de l’équilibre est inopérante pour assurer le plein emploi,propose une action très pregante de l’Etat pour briser le cercle vicieux de la crise. Commentpourrait-on espérer une issue favorable alors que les investisseurs, faute d’une demandesolvable suffisante, sont découragés? Selon Keynes, le niveau de l’emploi estprincipalement liéàcelui de la demandeeffective (ou solvable). Il convient donc que l’Etat intervienne directement(par une politique budgétaire de dépences publiques) et indirectement (par sespolitiques monétaire, fiscale, du crédit etc..) dans les fonctionsde consommation et d’investissement. Constatant que les catégories socialesdéfavorisées sont celles dont la couverture des besoins par lesrevenus disponibles est la moins élevée, il pose la nécessité delier la politique d’intervention economiqueàune politiquesociale de réduction des inégalités. Pour ce faire il prôneun accroissement significatif du revenu des plus défavoriséset la mise en oeuvre d’une réforme fiscale. Pource qui est de la fonction d’investissement, l’auteur suggèreune politique decréditabondant et àbon marché, ainsi qu’une relance par les commandes publiques, voire même laprise en charge, par l’Etat de certaines activitésde production. C’est dire queprogressivement, le Budget de l’Etat est devenu une énorme machine à rédistribuer desrichesses en considération de l’objectifs économiques et sociaux.

c).la place de l’ emploi du revenu et du niveau d’activité dansl’économie de l’Etat.

— La deuxième rupture est alorsclairement énoncée: l’emploi, lerevenu et le niveau d’activitécessent d’être des données et deviennentdes variables,le plein emploi n’ est plus censé être l’état permanent verslequel les forces spontannées du marché, la main invisible ramènentinéluctablement l’économie: Keynes contre la tradition ricardienne,rejettela lois de Say et rejoignant certainesinstitutions de Maltus, montre la possibilitéd’équilibre durable desous-emploi, en ce sens que les équilibres de mar-ché conduisent àdes situations où tous les travailleurs ne sont pas nécessairementemployés.

d).la critique de la loi de Say.

La loi de Say.On y trouve chez Jean-Baptiste Say, pour la première fois d’une façon systématique; l’idée de l’équilibre. J-B Sayformule la necessitéde l’équilibre pour la loi desdébouchés; une loi qu’il formule d’une façon suivante: “les produitss’échangent contre lesproduits”.Explicitons le mécanisme: pour une marchandise qui est offerte sur lemarché, des salaires ont été versés à ceuxqui ont contribué àla production de cette marchandise. Ces salaires vontêtre dépensés,ils serviront àacheter d’autres marchandises oùmême celles-là: de nouveau les revenusseront aussi payés, et en fin de compte, la marchandise offerte-àcondition qu’elle corresponde àun besoin réel — trouvera sapropre demande.[6,p325].

  Quand les entreprises anticipentune demande insuffisante, l’économie connaît le sous-emploi...Lorsqueceux-ci établissent leursplans de production et d’embauche, ils le font àpartir d’une demande qu’ils éstiment enfonction des donées objectives — leur carnetsde commande — mais aussi d’ une intuition. La demande effective estcomposée à par-tir de l’anticipation parles entrepreneurs d’un niveau de demande pour les biens de consommation et pourles biens de l’équipement...

  La demande effective se traduitalors par une offre effective  et une seule.Celle-ci se réalise à partir des plansde production anticipés, si les hipothèses étaient multiples, une fois les décisions prises;il n’y a qu’une seule réalisation. Mais il n’y a qu’une chance trés limitéeque la demande de biens deconsommation globale anticipée s’ajuste exac-tement àcelle réelement rencontrée. De plus, rienn’assure que les biens de production demandés et les biens de consommationanticipéessoientdans de bonnes proportions...

Il en résulte toujours un risque de sous-utilisation des capacités productives oud’insuffisance de biens d’équipement… Dans le schéma  keynésienl’offre ne crée pas exactement lademande correspondante: nous sommes en totale contradiction avec la théorie classiquepour laquelle la loi de J-B Say affirme l’équilibre macroéconomique.[6,p326-327]

    

                  

La place de l’emploi du revenu de la monnaie et du niveau d’activité dans l’économie de l’Etat, selon Keynes.

<img src="/cache/referats/8858/image001.gif" v:shapes="_x0000_s1026">                    Dépences de biens

<img src="/cache/referats/8858/image002.gif" v:shapes="_x0000_s1027"><img src="/cache/referats/8858/image003.gif" v:shapes="_x0000_s1028">                     de consommation

                      prévues.

<img src="/cache/referats/8858/image004.gif" v:shapes="_x0000_s1029">

 

 

 


<img src="/cache/referats/8858/image005.gif" v:shapes="_x0000_s1030"><img src="/cache/referats/8858/image006.gif" v:shapes="_x0000_s1031">Anticipations                                     Demande

<img src="/cache/referats/8858/image007.gif" v:shapes="_x0000_s1032">des                                                     effective.

<img src="/cache/referats/8858/image008.gif" v:shapes="_x0000_s1033"><img src="/cache/referats/8858/image009.gif" v:shapes="_x0000_s1034">entrepreneurs.

<img src="/cache/referats/8858/image010.gif" v:shapes="_x0000_s1037"> <img src="/cache/referats/8858/image011.gif" v:shapes="_x0000_s1036"> <img src="/cache/referats/8858/image012.gif" v:shapes="_x0000_s1035">


<img src="/cache/referats/8858/image013.gif" v:shapes="_x0000_s1038"><img src="/cache/referats/8858/image014.gif" v:shapes="_x0000_s1039">                      Dépencses de               Plans de production

<img src="/cache/referats/8858/image015.gif" v:shapes="_x0000_s1040">                      biens d’équipe-            mis en oeuvre par

                      ment prévues.              les entreprises

                                                                                                                            = offre.        

<img src="/cache/referats/8858/image016.gif" v:shapes="_x0000_s1041"> <img src="/cache/referats/8858/image017.gif" v:shapes="_x0000_s1042">  

 

 


 Rétroaction

<img src="/cache/referats/8858/image018.gif" v:shapes="_x0000_s1043">                 

<img src="/cache/referats/8858/image019.gif" v:shapes="_x0000_s1044">


Depenses

réelles.

<img src="/cache/referats/8858/image020.gif" v:shapes="_x0000_s1045"> <img src="/cache/referats/8858/image021.gif" v:shapes="_x0000_s1046"> <img src="/cache/referats/8858/image022.gif" v:shapes="_x0000_s1047">


<img src="/cache/referats/8858/image023.gif" v:shapes="_x0000_s1048"><img src="/cache/referats/8858/image024.gif" v:shapes="_x0000_s1049"><img src="/cache/referats/8858/image025.gif" v:shapes="_x0000_s1050">                             Revenus.                     Niveau d’emploi.

e).le remède pour lutter contre le chômage.

Forgé dans les anées trente en réaction au“laissez-faire” des économistes néo-classiques, le modéle keynésien constitue unvigoureux plaidoyer pour une politique active de lutte contre lechômage  pour les mesures desoutien de la demande. Rappelons que, dans l’approche néo-classique, la rationalitédes comportementsindividuels et le bon fonctionnement des marchés suffisent à réaliser l’équilibre entrel’offre et la demande sur tous les marchés y compris celui de travail. En cas dechômage l’excèsde l’offre de travail sur ce dernier marchéprovoquera une baisse dessalaires qui incitera les entreprises àembaucher d’avantage et certainschômeurs àabandonner leurrecherche d’emploi. En d’autres termes, pour les néo-classiques, les demandeursd’emploi sont des gens qui ne sont pas intéressés àtravailler au taux de salaire courant: toutchômage est volontaire, l’économie tourne toujours au plein emploi et de capacités de production,toute politique économique est superflue.

  Pour J.-M. Keynes, àl’inverse,l’ajustement par la baisse des salaires ne s’opère pas car il se heurte àl’opposition dessalariés. Si les salairesnominaux sont rigides àla baisse, la seule façon de stimuler l’embauche desentreprises consisterait, si l’on s en tient aux hipothèses néo-classiques, àfavorises unehausse du niveau général des prix et donc une baisse des salaires réels, en accroisementla masse monétaire. Labaisse des salaires réels ne joue toujours qu’unrôle secondaire chez Keynes dans la réduction du chômage.Le volume d’emploi est en effet déterminé par le niveau de la demandeeffective, c’est-à-dire de la demande anticipée par les entrepreneurs,qui conditionne leur plansd’investissement.

  Pour un niveau donnédu tauxd’intérêt, l’investissement sera d’autant plus rentable et doncsoutenu, que la demande effective sera elevée. Mais l’accumulation d’investis-sementtend mécaniquement à réduire larentabilité attendue des nouveaux projets. Lorsque celle-ci tombe endessous du taux d’intérêt, l’initiation àinvestir devient nulle,l’investissement chute et avec lui l’emploi.

 Le remède consiste àredresserl’initiation àinvestir en baissant le taux d’intérêt, ce que la politique  monétaireest àmêmed’obtenir en acroissant l’offre de la monnaie. Mais Keynes doutait que celasoit suffisant. Pour mieux encourager les entreprises àinvestir, il suggérait d’acroitre simultanément la dépense publique, autrement dit depratiquer une politique budgétaire expansive. Le surcroît de dépense publiquen’aura en effet d’impact positif sur l’activité que s’il n’est pascompensépar une hausse équivalente desimpôts. Ilest donc justifiéde laisser le déficit public s’accroître dans les périodes de sous-emploi. Lemême résultat pourrait en principe être obtenu par une baisse desimpôts. Mais lorsque le chômage est elevé, le risque estgrand que les ménages inquiets pour l’avenir, épargnent une partie de cesurcroît de revenu au lieu de le dépenser, de sorte que l’effet sur la demandesera moindre.

  En soutenant la demande présente et enorientant favorablement les anticipations des entreprises concernant la demandefuture, la politique économique a donc la possibilitéde lutter efficacement contrele chômage. Mais l’approche du plein emploi, la poursuite de la politiqueexpensive risque de susciter de nouveaux déséquilibres enl’occurence un excès de demande sur le marché de biens et donc une hausse du niveau généraldes prix. Sansdoute l’emploi et la croissance forment-ils les deux premierscôtés de ce qu’on a appeléle carrémagique des objectifs de la politique économique. Maiscelle-ci doit aussi veiller à préserver la stabilité des prix etl’équilibre deséchanges extérieurs.[4,p692].

f).la place de la monnaie dans l’économie de l’Etatl’efficacité marginale du capital.

La monnaiecesse d’être considerée comme un simple lubrifiant, unvoile. La monnaie n’est pas neutre, elle n’influence pas seuleument le niveaudes prix, mais également le niveau de la production. Pour Keynes l’efficacité marginale ducapital est très précise-ment le taux interne de rendement (ou le taux derentabilitéinterne) le plus élevé qu’il est possibled’obtenir en augmentant d’une unité l’investissement dans l’ensemble de l’économie. Par rapport aux néo-classiques (quiparlent de productivitémarginale du capital), l’originalitéde Keynes sur ce point réside seuleumentdans le fait — mais il est décisif — qu’il affirme que les projets futurs qu’ils’agit d’actualiser avant de décider ou non d’investir sont incertains. Ils dépendent donc d’après Keynes — desanticipation des entrepreneurs c’est-à-dire de la façon dont ils perçoivent l’avenir. Cesanticipations peuvent se modifier brutalement et jouer ainsi un rôle engénéral plus décisif que les variations du tauxd’intérêtsur leniveau de l’investissement.[4,p713].

  

g).l’approche en termes de flux.

La troisème rupture est au niveau des instruments: à l’approche traditionnelle entermes de prix, Keynes va substituer une approche nouvelle en termes de flux,privilégiantle circuit contre le marché. D’ou l’utilisation des agrégats(investissement, consommation, revenu, dépence, épargne): l’idée n’est pas certes neuve;elle rejoint certaines analyses de Quesnay et de Marx, du prosessus deproduction naît une redistribution de revenus qui engendre à son tour une dépense et donc unachat de produits; le marché n’apparaît alors que comme un moment de circuit. La régulation,l’intervention de l’Etat et donc la politique économique deviennent désormais possibles;car s’il est impossible et déraisonnable de prétendre à suivre latrace dans l’économie nationale les gouttes d’eau que sont les micro-décisions, il devient possiblede suivre les conséquances de macro-décisions,l’évolution desprincipaux agrégats.[6,p75].

                    

             Schéma de la théorie keynésiennesimplifié.

 

<img src="/cache/referats/8858/image026.gif" v:shapes="_x0000_s1053"> <img src="/cache/referats/8858/image027.gif" v:shapes="_x0000_s1051"> <img src="/cache/referats/8858/image028.gif" v:shapes="_x0000_s1052">


Revenu                  Consommation                          Demande 

<img src="/cache/referats/8858/image029.gif" v:shapes="_x0000_s1054"><img src="/cache/referats/8858/image030.gif" v:shapes="_x0000_s1055">                                                                                 effective

<img src="/cache/referats/8858/image031.gif" v:shapes="_x0000_s1058"> <img src="/cache/referats/8858/image032.gif" v:shapes="_x0000_s1056 _x0000_s1057">


<img src="/cache/referats/8858/image027.gif" v:shapes="_x0000_s1059"><img src="/cache/referats/8858/image028.gif" v:shapes="_x0000_s1060"><img src="/cache/referats/8858/image026.gif" v:shapes="_x0000_s1061">Propension à                                    

consommer           Investissement                          Production

<img src="/cache/referats/8858/image033.gif" v:shapes="_x0000_s1064 _x0000_s1065 _x0000_s1063"> <img src="/cache/referats/8858/image034.gif" v:shapes="_x0000_s1062"> <img src="/cache/referats/8858/image026.gif" v:shapes="_x0000_s1066">


<img src="/cache/referats/8858/image035.gif" v:shapes="_x0000_s1067"><img src="/cache/referats/8858/image036.gif" v:shapes="_x0000_s1068">Politique               Taux d’intérêt                   Initiation à

monétaire                                                         investir

<img src="/cache/referats/8858/image037.gif" v:shapes="_x0000_s1073 _x0000_s1070"> <img src="/cache/referats/8858/image038.gif" v:shapes="_x0000_s1072 _x0000_s1071 _x0000_s1069">


Préference                                                 

  pour la                                                                    Emploi

 liquidité

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Anticipations           Efficacité                                 

<img src="/cache/referats/8858/image042.gif" v:shapes="_x0000_s1077">      des                      marginale                                  Revenu

entrepreneurs           du capital

4. La politique économique en économie ouverte.

<span Times New Roman";mso-ansi-language:EN-US">a)

la valeur de la monnaienationale.

Dans la “Théorie générale...” Keynes raisonne principalement en économiefermée. Bien qu’il ne nous ait pas laisséune présentation systématique de sathéorie dans l’hipothèse d’un système ouvert, il n’ignoraitrien de la question des échanges extérieurs,qui se trouve déjà au coeur de “Monnaie etfinance indiennes” et qui sera encore, trente ans plus tard, l’objet de sonprojet de réforme du système monétaire international. Ilvivait àune époqueparticulièrement mouvementée au point de vue des relationsinternationales et il n’a pas cesséde s’y intéresser tout au long de sa carrière d’économiste.

  Keynes a ainsi consacré nombre de ses écrits de l’entre deuxguerres àbatailler contreles erreurs de la politique économique menée dans son pays. La contreverse la plus célèbre l’aopposé en 1925 àWinston Churchill. Celui-ci, qui était alorschancelier de l’Echiquier, avait décidéde retablir l’étalon-or à la paritéd’avantguerre; ce qui revenait à réévaluer la livre par rapportau dollar de 10%. Les prix des produits anglais en dollar se trouvaient ainsirenchéris de 10%. Unetelle mesure n’aurait une justificationéconomique que si les Etats-Unis avaientconnu une inflation plus rapide que la Grande-Bretagne, ce qui n’était pas le cas.Dans ces conditions les conséquences sur les industries exportatrises anglaises étaientimmédiatement prévisibles: compétiti-vitéen baisse, effortsdes entrepreneurs pour réduire les salaires, troubles sociaux et, finalement,protection douanière et/ou dévaluation inévitable de la livre.

  Les faits vérifièrent en toutpoint les prévisions de Keynes jusqu’à la dévaluation dela livre en 1931,bientôt suivie de l’instauration d’un tarif douanier très protectionniste. Keynes quiavait dénoncé l’étalon-or comme une“relique barbare” des 1923 dans la “Réforme monétaire”, n’était aucunement sensible aumythe de la “livre forte” et ne comprenait pas que — au nom des préjugésd’un autre âge — Churchill ait pucompromettre la santéde l’économiebritannique. Partant de là, l’équipement extérieur devait être atteint par les moyens pénalisants en termesd’emploi.

 b).la politique de relance.

  La contreverse de 1925 n’a qu’unintérêthistorique.Les partisans de l’étalon-or pensaient que le niveau du taux de change importait peu, car les prixet les salaires ne pouvaient manquer de s’ajuster de telle sorte que la competitivitéfût maintenue. Au contraire, étant donné le sous-emploi qui existait déjà en Grande-Bretagne,Keynes étaitopposé à toute réévaluation de la livre. Réaliste, il savait bienque le coûtélectoral d’une baisse des salaires nominaux était tropélevé pour un gouvernement démocra-tique et, de fait, à lafin des anées vinght; il constatait que les prix avaient bien diminué depuis lerétablissement de l’étalon-or, les salaires nominaux n’avaient pratiquementpas bougé. A l’évidence, lasituation des entreprises avait empiréce qui expliquait pourquoi l’emploi neparvenait pas àaugmenter.

  Dès cette époque, avant même ledébut de la crise de 1929, Keynes recommandait que l’Etat prêt l’initiative d’unerelance par des grands traveaux publics. En 1930, il prit parti pour unepolitique monétaire volontariste accompagnée par la mise en place d’un système protectionniste. Keynes, eneffet, n’était pas alorsfavorable àune dévaluation de la livre pour des raisons liéesessentiellement à son rôle de monnaie de réserve.[1,p68].

 c).les enseignements de Keyneset la crise actuelle.

L’épisodeprécédent rélève les grandes lignes des recommandationsque Keynes pourrait formuler aujourd’hui, face à la crise d’emploi. Ildemanderait d’abord que, au delàdes discours, l’objectif de plein-emploi retrouve uneprioritéeffective. Dansune optique macroéconomique, le retour au plein-emploi passe par des politiques de relancequi se déclinent, comme onl’a vu, àla fois sur le plan budgétaire et sur le plan monétare: Toutefoisil ne manqueraitpas de rappeler les éléments suivants:

-D’abord que l’on ne peut pas relancer l’économie dans un seul paystout at maintenant

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